La maladie rénale chronique est un problème de santé publique. Au Burundi malheureusement, les données relatives à sa prévalence dans la population générale ne sont que parcellaires.
Par exemple, chez les personnes vivant avec le VIH/SIDA, elle est estimée à 46.5% selon une étude multicentrique réalisée dans 4 structures de prise en charge des PVVIH. Le diagnostic de cette pathologie repose sur la connaissance des facteurs de risque ainsi que la présence des marqueurs d’atteinte rénale.
Dans les pays sub-sahariens, la maladie rénale chronique est parmi les principales causes de mortalité chez les adultes jeunes suite à l’insuffisance et aux événements cardio-vasculaires associés. L’accès limité aux méthodes d’épuration extra-rénale est également une variable explicative non négligeable.
La disponibilité d’une unité d’hémodialyse à l’hôpital du cinquantenaire NATWE TURASHOBOYE de Karusi depuis 08/08/2017 est sans doute une valeur ajoutée pour l’institution mais également et surtout une véritable bouffée d’oxygène pour les patients et leurs familles.
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